Exercice : Identifie les figures de style dans les phrases suivantes, extraits d’Antigone de Jean Anouilh :
1- Maintenant, tout est déjà rose, jaune, vert. C’est devenu une carte postale.
2- Le jardin dormait encore.
3- C’est beau un jardin qui ne pense pas encore aux hommes.
4- J’ai glissé dans la campagne sans qu’elle s’en aperçoive.
5- Ah ! C’est du joli ! C’est du propre !
6- Allons, ma vieille bonne pomme rouge.
7- Et il y aura les gardes… avec leur regard de bœuf.
8- Tu penses que toute la ville hurlante contre toi…C’est assez.
9- je suis noire et maigre. Ismène est rose et dorée comme un fruit.
10- Et tu risques la mort maintenant que j’ai refusé à ton frère ce passeport dérisoire, ce bredouillage en série sur sa dépouille, cette pantomime dont tu aurais été la première à avoir honte et mal si on l’avait jouée.
11- Ni pour les uns, ni pour ton frère ?
12- J’ai le mauvais rôle et tu as le bon.
13- Tu as toute la vie devant toi….Tu as ce trésor, toi, encore.
14- La vie, c’est un livre qu’on aime, c’est un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu’on tient bien dans sa main.
15- On dirait des chiens qui lèchent tout ce qu’ils trouvent.
16- Tu es en train de défendre ton bonheur en ce moment comme un os.
17- c’est vous qui êtes laids, même les plus beaux.
18- Allons vite, cuisinier, appelle tes gardes !
19- Tu as choisi la vie et moi la mort.
20- Nous allons tous porter cette plaie au côté, perdant des siècles.
21- Oublie-la, Hémon ; oublie-la, mon petit.
22- Tout Thèbes sait ce qu’elle a fait.
23- Antigone ne peut plus vivre. Antigone nous a déjà quittés tous.
24- Crois-tu que je pourrai vivre, moi, sans elle ?
Crois-tu que je l’accepterai, votre vie ?
25- et votre agitation, votre bavardage, votre vide, sans elle.
26- Créon, il en sorti comme un fou. (Il=Hémon).
27- Il est parti, touché à mort.
28- Nous sommes de ceux qui lui sautent dessus quand ils le rencontrent, votre espoir, votre cher espoir, votre sale espoir !
29- ce dieu géant qui m’enlevait dans ces bras et me sauvait des monstres et des ombres, c’était toi ?
29- Un vrai petit garçon pâle qui crachera devant mes fusils.
30- Ô tombeau ! Ô lit nuptial ! Ô demeure souterraine !
31- Il faut pourtant qu’il y en ait qui mènent la barque.
32- Et il se lève, tranquille, comme un ouvrier au seuil de sa journée.
33- Dites, à qui devrait-elle mentir ? À qui sourire ? À qui se vendre ?
34- Quelles pauvretés faudrait-il qu’elle fasse, elle aussi, jour par jour, pour arracher avec ses dents son petit lambeau de bonheur ?
Le corrigé
1-Maintenant, tout est déjà rose, jaune, vert. C’est devenu une carte postale. Métaphore
2-Le jardin dormait encore. Personnification
3-C’est beau un jardin qui ne pense pas encore aux hommes. Personnification
4-J’ai glissé dans la campagne sans qu’elle s’en aperçoive. Personnification
5-Ah ! C’est du joli ! C’est du propre ! Antiphrase
6-Allons, ma vieille bonne pomme rouge. Métaphore
7-Et il y aura les gardes…avec leur regard de bœuf. Métaphore
8-Tu penses que toute la ville hurlante contre toi…c’est assez, Métonymie
9-je suis noire et maigre. Ismène est rose et dorée comme un fruit. Antithèse & Comparaison
10-Et tu risques la mort maintenant que j’ai refusé à ton frère ce passeport dérisoire, ce bredouillage en série sur sa dépouille, cette pantomime dont tu aurais été la première à avoir honte et mal si on l’avait jouée. Métaphore
11-Ni pour les uns, ni pour ton frère ? Parallélisme
12-J’ai le mauvais rôle et tu as le bon. Antithèse
13-Tu as toute la vie devant toi….Tu as ce trésor, toi, encore. Métaphore
14-La vie, c’est un livre qu’on aime, c’est un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu’on tient bien dans sa main. Métaphore
15-On dirait des chiens qui lèchent tout ce qu’ils trouvent. Comparaison
16-Tu es en train de défendre ton bonheur en ce moment comme un os. Comparaison
17-c’est vous qui êtes laids, même les plus beaux. Antithèse
18-Allons vite, cuisinier, appelle tes gardes ! Métaphore
19-Tu as choisi la vie et moi la mort. Antithèse
20-Nous allons tous porter cette plaie au côté, pendant des siècles. Métaphore
21-Oublie-la, Hémon ; oublie-la, mon petit. Anaphore
22-Tout Thèbes sait ce qu’elle a fait. Métonymie
23-Antigone ne peut plus vivre. Antigone nous a déjà quittés tous. Euphémisme
24-Crois-tu que je pourrai vivre, moi, sans elle ?
Crois-tu que je l’accepterai, votre vie ? Anaphore
25-et votre agitation, votre bavardage, votre vide, sans elle. Gradation
26-Créon, il est sorti comme un fou. (Il=Hémon). Comparaison
27-Il est parti, touché à mort. Hyperbole
28-Nous sommes de ceux qui lui sautent dessus quand ils le rencontrent, votre espoir, votre cher espoir, votre sale espoir ! Gradation
29-ce dieu géant qui m’enlevait dans ses bras et me sauvait des monstres et des ombres, c’était toi ? Métaphore
29-Un vrai petit garçon pâle qui crachera devant mes fusils. Métonymie
30-Ô tombeau ! Ô lit nuptial ! Ô demeure souterraine ! Métaphore & Périphrase
31-Il faut pourtant qu’il y en ait qui mènent la barque. Métaphore
32-Et il se lève, tranquille, comme un ouvrier au seuil de sa journée. Comparaison
33-Dites, à qui devrait-elle mentir ? À qui sourire ? À qui se vendre ? Anaphore & Gradation.
34-Quelles pauvretés faudrait-il qu’elle fasse, elle aussi, jour par jour, pour arracher avec ses dents son petit lambeau de bonheur ? Métaphore